SOUFFLE DE LA SALAMANDRE

« Pas Intéressé »
- Salamender'

PSYCHOLOGIE & PHYSIQUE

• Le Lieutenant du Clan du Vent possède un caractère qu'il cache la plupart du temps derrière un air mystérieux et un tempérament distant, mais derrière cette froideur, il y a un grand cœur : Depuis qu'il est tout petit, Souffle de la Salamandre est un chat fidèle, courageux et doté du sens de l’honneur. C'est un chat optimiste, et très doué pour remonter le moral des autres, même si le sien est à zéro. Il garde ses sentiments pour lui, et est du genre à se ressasser son passé. Il est très mélancolique depuis la mort de ses sœurs qu'il n'a pu protéger. Depuis ce drame, il se sent faible, même si ses camarades le voient comme un vétéran du combat. C'est aussi depuis ce moment qu'il est distant, et que aucune joie ne se lie dans ses yeux.



○ Il n'y a pas grand chose à dire sur la complexité du pelage de Souffle de la Salamandre : il a un pelage noir comme la nuit, brillant comme la pierre de jais. Il est plutôt long, et malgré ses muscles, il reste très léger. Comme tous les membres du Clan du Vent, il est taillé pour la course, alors il possède de longues et puissantes pattes, ces dernières se terminant par des petites mais dangereuses griffes. Son corps effilé se termine par une longue queue, noire aussi, lui promettant un meilleur équilibre que ses confrères félins. Il a le poil court et soyeux, et un visage fin, élargi par ses moustaches grises sombre, animé par deux perles de turquoises gelées.

HIS STORY

Le vétéran n'a pas vraiment de souvenir de sa vie de chaton. Et puis, quelle importance ? Les Anciens n'ont jamais mentioné que, plus jeune, Petite Chimère avait quitté la pouponière. Non, ses ainés disaient plutôt qu'il aimait le confort et le calme de la tanière, et les présences de sa mère et de ses deux soeurs. Ils disaient aussi que si il la quittait, c'était pour aller explorer les environs du Camp, et qu'il n'allait jamais trop loin. Mais pour être franc, il hai son premier souvenir, un souvenir marquant, et empli de désespoir : Ses deux soeurs, encore chatonnes, s'étaient aventurées un peu trop loin des limites qui leur été permises. Petite Chimère, qui les avait suivies, retrouva leur corps en lambeaux, à même la terre. Sous le choc, il trouva tout de même le courage de suivre l'odeur de charogne qui empestait l'air et la terre où ses soeurs étaient tombées. Ses pattes flagolentes l'enmmenèrent à un petit terrain buissonés, d'où emmergea un chat, inconnu aux yeux du chaton, mais qui portait l'odeur de son Clan, et surtout, de ses petites soeurs. De plus, la fourrure blanche de son pelage calico était ensanglantée. Si, par une obscure raison, il avait prit la fuite, il avait laissé la vie sauve à Petite Chimère, qui lui avait tout de même arraché un bout de son oreille gauche, dans sa folie meurtrière. Choquée par la mort de ses petites, sa mère se renferma. Elle ne vivait même plus dans le Camp. Le lendemain, le petit devait être baptisé apprenti, et, c'est quand son père le réveillé, qu'il constata que des lézards noirs rayés de jaune avaient investis la pouponière, désormais vide de vie. Son père était térrifié, mais Petite Chimère resta indiférent aux bêtes qui l'escaladait pour venir fusioner leur peau noire à la fourrure du malheureux. Le Chef y vit comme un signe, chose qu'il recita à l'assemblée qui s'était formée au pied du promontoire, d'où Petite Chimère fut baptisé Nuage de la Salamandre.
Trois lunes plus tard, son mentor, lui et le reste de la patrouille tombèrent sur un regroupement de chat errants, qui s'étaient approprié le nord du territoire. Parmis eux, un grand et large chat calico, au ragard de braise. Les pupilles de Nuage de la Salamandre s'étaient réduites à l'état de fentes qui ressortaient dans la glace de ses yeux. Il avait reconnu l'oreille gauche, déchirée trois lunes plus tôt par les griffes de l'apprenti. Ce dernier se jeta sur lui, sans attendre la réponse des deux guerriers qui l'accompagnait. Eux aussi sautèrent dans la bataille, ils n'avaient pas le droit de laisser un apprenti seul face à trois matous plus forts que lui. Au terme de cette affrontement, l'assassin prit la fuite, une nouvelle fois, la queue entre les pattes, cette fois recouvert de blessures. La rage qui animait le futur Lieutenant le quitta au fur et à mesure qu'il voyait l'errant s'éloigner de lui. Sur le chemin du retour, les deux combattants le disputèrent, et c'était normal, l'apprenti le savait. Seulement, cette hantise ne l'avait pas complétement quitté : il s'arrêta net avant de cracher aux figures de son mentor et de son ami, avant de s'enfuir en direction du Grand Caillou. Quelques minutes après son arrivée, il explora les lieux : il n'y y été pas resté longtemps, la première fois qu'il les avaient vus. Il remarqua qu'il y avait un renfoncement dans la roche, derrière la marre. L'apprenti fit de son mieux pour éviter de se mouiller les pattes, et arriva enfin à l'entrée. Il fut d'abord repoussé par l'odeur infecte qui en émanait, mais la curiosité le poussa dans l'antre noire. Il prit sur lui pour ne respirer qu'à chaque fois que ses poumons le réclamait de force. Ses pattes s'arrêtèrent d'elles même. Comme Nuage de la Salamandre, elles ne savaient plus quoi faire, à part prier pour que la vision du cadavre de sa mère, à moitié dévoré par des rats passés par là ne soit qu'un cauchemar. Mais non.
Il rentra au camp, trainant la loque qui, jadis, avait été sa mère jusqu'au centre. Lorsque qu'il fut sur que tous ses habitants l'avait vu, Nuage de la Salamandre s'isola dans la tanière des apprentis.
Une douzaine de lunes après, il fut surpris par une odeur inconnue, sur ses terres. Souffle de la Salamandre - car tel était son nom - ordonna à son apprenti de chasser, le temps qu'il règle cette affaire. Il suivit l'éffluve, elle venait d'un solitaire, mais il reconnut l'odeur de son Clan, malgré tout. Il songea à sa mère, puis ejecta cette idée : Elle était morte. Et rien ne la ramènerait à lui. Il tomba bientôt sur une chatte sauvage, qui lui ressemblait presque, le même noir teintait son pelage, mais son oreille gauche était blanche. Elle lui ressemblait, mais.. elle ressemblait surtout à l'une de ses défuntes soeurs. Elle fit un bond de coté quand elle l'aperçut. Tout deux firent connaissances, après que le guerrier lui ait révélé la raison pour laquelle il ne l'avait pas attaquée. Elle s'appelait Plum-Y, et elle avait accepté de retourner à ses origines : Le Clan du Vent. Sur le chemin, Souffle de la Salamandre se rendit là où il avait laissé son apprenti, et il cru qu'il allait exploser : son corps était étalé sur le sol, comme celui d'un chat calico qu'il ne connaissait que trop bien : son apprenti avait voulu venger les soeurs de son mentor, mais cela lui avait couté la vie. Il avait tout de même réussi, mais c'est la peine qui gagna le coeur de Souffle de la Salamandre.
Comme il l'avait déjà fait, il traversa le camp, transportant le corps du jeune matou sur son dos, puis, avec l'aide de la solitaire, le déposa à terre. En relevant la tête, il fut surpris de voir un autre corps à terre, veillé par Étoile du Griffon. Il s'agissait du précédent lieutenant du Clan, et un ami. Le chef nomma le nouveau lieutenant dans la foulée, et à sa grande surprise, Souffle de la Salamandre été celui que le meneur avait appelé. << Toutes ces épreuves ont forgé le vétéran que tu es aujourd'hui, Souffle de la Salamandre. Même si tu n'as pas terminé l'entrainement de Nuage de Pluie, lui aura eut la chance de t'avoir comme mentor. Et il sera mort comme un guerrier. Au moins le meurtrier de tes sœurs ne pourra plus prendre celles des nôtres. Ne me dit pas que tu n'es pas à la hauteur de ces responsabilités. Car tu mérites entièrement ton nouveau rang. >>
Telles furent les paroles encourageantes du chef, que le nouveau lieutenant remercia du fond du cœur. Pour cet honneur, mais pour le réconfort qui lui offrait également. Quand à la solitaire qu'il avait ramenée, elle avait fait ses preuves, et Étoile du Griffon l'avait baptisée Plume d’Ébène. Elle, elle méritait sa place de guerrière, et Souffle de la Salamandre ne laisserait personne dire le contraire.