Nom de Chaton : Petit Solitaire
Nom d'Apprenti : Nuage Solitaire
Nom de Guerrier : Faucon Solitaire
Nom de Chef : Il ne sera jamais chef.
Sexe : Mâle
Âge (en Lunes) : 3 lunes
Clan : Ombre
Grade : Chaton
Origines : Ombre
Race (Facultatif) : Inconnue
Famille (Facultatif) : Morte

Physique (minimum 7 lignes) : Gris comme les nuages palots prévenant d'une pluie prochaine, son pelage est brillant et soyeux. De plus, sa robe est fournit et ses poils mi-long, mi-court. Ses yeux, quant à eux, portent la couleur d'un ciel orageux, comme si une tempête s'y passait en permanence. Ce gris foncé devenait pâle à la lumière. Le petit chat a une apprence soignée dont il peut en être fier. En revanche, tout son corps semble refuser le combat. Il est mince et ne pèse que très peu, désavantage évident. De plus, il n'a pas de longues pattes puissantes comme d'autres apprentis même s'il peut courir sur une longue distance dû une endurance hors pair. Il a une vision digne de celle d'un faucon, une odorat aiguisée ainsi qu'une ouïe très fine, qui l'aideront beaucoup à l'attaque, si seulement il souhaitait se battre. De plus, il a des griffes et crocs bien acérés qui peuvent être menaçant, qui le sont. Mais lorsque tu connais le caractère pacifique du chaton, tu n'as pas peur. Or, très peu le connaisse. Puis, finalement, quand sa voix n'est pas voilée, son miaulement est si doux qu'il ressemble à une berceuse.

Caractère (minimum 7 lignes) : Petite Solitaire...si vous aviez demandé à sa mère, elle vous l'aurait décrit comme l'étrangeté même, pourquoi pas comme une malédiction. Si vous aviez questionné n'importe qui d'autre appartenant au Clan, la réponse tomberait, invariable : «Qui ? C'est qui? Il est de notre Clan? » alors tenez-vous bien, parce que vous allez découvrir qui il est. Il est un félin ne se mélangeant pas aux autres et faisant ainsi honneur à son nom, il se montre solitaire. Le chaton ne voit pas l'intérêt de se mélanger à des camarades n'étant pas tout à fait comme lui et bavardant sans cesse. La parole, c'est futile. Autant ne dire que le nécessaire. Et c'est la réputation qu'il se fit. L'étrange qui ne parle peu, qui préfère regarder le vague. Et c'est vrai, parce qu'il est souvent dans la Lune ou du moins, à l'écouter du Clan des Étoiles sans même le savoir, en étant éveillé. Les chats morts lui apparaissent alors qu'il s'emmerde à la pouponnière. Il paraît que c'est rare, avait dit une fois une reine à une autre, que les guérisseurs voyaient durant l'état d'éveil, les chats appartenant au Clan vénéré qui veillait sur toute la forêt entière. Et il est maladroit, ce petit. Il l'est peut-être même trop, il s'emmêle constamment dans ses pattes, en revanche, dès qu'il s'agit de pister des plantes dans le camp, c'est autre chose.


Histoire (minimum 15 lignes) : Le soleil déclinait, annonçant à tous que l'heure de son repos avait sonné et à mesure qu'il descendait toujours plus bas,s'effaçant peu à peu, l'air se raffraîchissait. Ainsi, lorsque la Lune prit place dans le ciel, si haut et fut entourée d'étoiles scintillantes, un vent venant du nord soufflait bien fort. Et dans la pouponnière sur les terres du Clan de l'Ombre, on pouvait y entendre des halètements produient par une reine mettant bas à l'instant. Puis, un cri déchira le pseudo silence régnant sur le camps bientôt suivit par ce qui ressemblait à des plaintes, des pleurs de deux chatons. Un noir. Une femelle qui reçut le nom de Petit Soleil. Pleine d'énergie, hurlant à plein poumons et l'autre, en contraste avec cette dernière, le différent, le vilain canard de la famille, parce que la reine, Plume d'une Hirondelle et son frère, Griffes Redoutables, avaient été tout aussi bruyant que la petite chatte. C'était de famille, disait-on, alors pourquoi lui n'était-il pas ainsi? Et celui-là, c'était moi.

Il était faible, ne passerait pas la nuit, avait dit le guérisseur à l'époque, mais je survit. C'était un miracle. Celui du Clan des Étoiles. Sa sœur jouait, dehors, lui, le différent, n'avait toujours pas ouvert les yeux. Le troisième jour, mes yeux, je les ouvris pour aussitôt filer dehors, l'air se faisant étouffant à l'intérieur. Ma sœur était là. Elle se bataille. Mais jamais elle ne me regarda. À ma différence, l'ignorance était ma sentence. Et je sus l'accepter tant bien que de mal. Je devais payer pour être le vilain petit canard de la famille. Pourtant, son absence de réaction me blessa tant et si bien que je restai sagement là où j'étais sans chercher à aller la voir. Je n'avais toujours pas parlé, ce qui me rendait encore plus étrange aux yeux des autres..Mais j'étais moi. N'était-ce donc pas le plus important dans la vie? Être soi? À mon avis, si. Et pourquoi parlerais-je si ce n'est que pour dire des futilités inutiles? Il n'y en avait pas, alors je me taisais. Je me taisais encore et encore, parce que je n'avais rien d'intéressant à dire et que je devais attendre. Et attendre, constamment. Il n'allait pas sans dire que je ne savais pas ce que j'attendais. Je l'ignorais totalement.

Et cette journée, alors que je fixai un point au loin, l'esprit totalement ailleurs, accaparé par des pensées sans joie, un mouvement attira mon attention. C'est brusquement que je relevai la tête pour identifier ce qui m'avait distrait d'un coup et j'aperçus un chat. Un chat, c'est vite dit. Très vite dit. Il était plus imposant que tous les chats que je connaissais et son aura...Son aura semblait l'entouré de façon telle qu'il paraissait vivre dans les étoiles, mais je ne vis pas de signe dans cela. Et pourtant, lorsque je plongeais mon regard tout simple dans celui de ce prétendu guerrier, j'y rencontrai une sévérité qui m'heurta de plein fouet. On aurait dit qu'il connaissait tout le savoir du monde et à cet instant même, son regard parlait de mort. J'ignorais comment je le savais. Je comprenais, c'était tout. La flamme dans ses prunelles parlait de mort. Mais je décidai d'ignorer ce message. Parce que ça me déroutait. Parce que je devais sûrement m'imaginer tout cela et pourtant, soudainement, j'entendis ma sœur s'étouffa et je tournai la tête. J'eus donc le temps de la voir s'effondrer, brûlante de fièvre. Et sa mère également se retrouva dans la tanière du guérisseur, vomissant encore et encore. Le mal noir avait-on dit plus tard. Et toutes deux décédèrent.

J'étais désormais l'étranger connu du Clan et également l'orphelin. Une reine me lavait, mais c'était tout. Aucun autre égard ne m'était accordé et je m'en accommodai. Mais un jour, ne tenant plus ma langue, alors que jamais je n'avais parlé et que jamais je n'avais pleuré devant eux, même à la mort de mon unique famille -Et mon père? Mon père, tout ce que je savais, c'est qu'il faisait parti du Clan, jamais je ne l'eus vu- ce qui me forgea également la réputation d'un sans-cœur. Mais ce jour imprécis, je ne pouvais plus garder cette même question tournant encore et encore dans ma tête et je me dirigeai d'un pas ferme vers un guerrier que j'avais vu, il était gentil, il était patient, mais son nom m'échappait. «Qui est le chat au regard pleins d'avertissements, à l'aura scintillante?», mais il ne sut me répondre. Il n'avait pas réagit lorsque j'avais parlé alors que c'était la première fois que je parlais.

Désormais, je me sentais inexorablement attiré vers l'abri du guérisseur et passait des journées entières à l'observer. Parfois, il me souriait et je lui rendais son sourire. Et depuis que ma question était sortie de ma gorge, tout fut pire. On chuchotait maintenant à mon passage et je finis par me jurer de ne plus jamais poser des questions tout en sachant que je n'en serais jamais capable. J'étais bien trop curieux et heureusement pour eux, autrement, je n'aurais jamais parlé et je ne parlerais jamais. Or, ma curiosité me poussait à poser des questions lorsqu'elles devenaient insupportables pour mon petit cerveau.

Mais il me restait trois lunes. Trois lunes à attendre. Trois lunes de captivité.

Il me reste trois lunes avant de devenir apprenti.

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