Nom de Chaton : Patte Lunaire
Nom d'Apprenti : Nuage Lunaire
Nom de Guerrier : Regard Lunaire
Nom de Chef : Etoile Lunaire
Sexe : Mâle
Âge (en Lunes) : 23 lunes
Clan : Rivière
Grade : Guerrier
Origines : Clanique
Race (Facultatif) : Se rapproche plus du Colorpoint Shorthair
Famille (Facultatif) : Espère en fonder une un jour ~

Physique (minimum 7 lignes) :

Je suis un concentré de nuances. Du blanc au gris, une multitude de teintes se retrouvent dans ce que l’on peut qualifier de pelage. Des rayures qui traversent mon dos, mes pattes et mon museau, aident à me différencier d’elle ou de lui. Du blanc, du gris clair, du gris plus foncé. Je suis un film qui aurait pu être totalement en noir et blanc, s’il n’y avait pas mes yeux. Deux saphirs sortis d’un pays lointain qui trônent au beau milieu de ma tête. Perçant le jour et la nuit, il captivera ton regard. Tout mon être est concentré dans ces deux ronds bleus. Un regard digne des plus beaux soirs de pleines lunes. Il te suffira de les croiser pour comprendre qui je suis.
Mais il y a plus encore. Il y a mes longues oreilles au bout arrondi. Mes pattes fines mais robustes. Mes griffes qui ont vu couler le sang de nombreuses proies. Et enfin au bout de ce corps long, chétif, aux muscles cachés, une queue. Une queue ni trop longue, ni trop courte. Une queue pas très touffue, cassée à trois endroits différents qui lui donne un aspect étrange mais sympathique.
Je suis tout ça. Je suis un chat gris tigré aux yeux d'un bleu profond, pas très grand, ni très gros, avec une queue qui raconte une passé turbulent. Je ne fais pas très peur au premier abord, mais sous mon air innocent et fragile, je peux être redoutable. Je suis Regarde Lunaire. Ne l'oublie pas.

Caractère (minimum 7 lignes) :

Des qualités ? Des défauts ? Il parait qu’il faut de tout pour faire un chat. Alors souvent, je me demande : « De quoi suis-je donc composé ? »
Je sais qu’en moi il y a de la gentillesse. « Sois bon envers les autres, car ta place sera parmi les tiens au clan des Étoiles. Rends leur honneur, montre au monde qu’être gentil n’est pas un signe de faiblesse. »
Il y a de l’obstination. « Mais je te dis que c’est plus facile d’atteindre le cours d’eau par le sud !! T’es borné, crotte de souris !! »
Il y a de la bravoure. « Jamais je ne fuirais devant un ennemi. Jamais. »
Il y a de la loyauté. « Le clan de la Rivière est ma vie, est mon sang. Sans lui, je ne serais pas un guerrier aujourd’hui. Longue vie au clan de la Rivière ! »
Je sais aussi qu’il y a de la dureté. « La pluie ? Elle ne va pas t’empêcher de chasser. Tu ne rentreras pas au camp avant d’avoir attrapé une proie, même s’il faut que tu sois complétement trempé et affaibli. »
Il y a une âme d’enfant. « Allez les chatons, le premier qui m’attrape gagne le droit de faire un tour dans la tanière des apprentis !! »
Mais ce qu’il y a surtout, c’est de l’amour à revendre. « Certains soirs, je regarde la lune, et je me dis que mon âme-sœur fait sûrement de même en ce moment. Je l’attends toujours… »

Histoire (minimum 15 lignes) :

« Dis monsieur le guerrier ! Pourquoi ta queue elle est aussi bizarre que ça ? »

Du coin de l’œil, je regardais la boule de poil rousse qui s’était mise à fixer ma queue depuis de longues minutes. Souriant, je bougeais ma queue de droite à gauche pour lui montrer que malgré les trois fractures qui l’ornaient, celle-ci n’était pas moins fonctionnelle qu’une autre. Amusé il se mit à jouer avec elle, comme-ci de rien n’était. Il avait sûrement déjà oublié la question emplie de curiosité qu’il venait de poser.

« Pourquoi tu réponds pas ? »

Des miaulements de désapprobations sortirent du museau de la reine qui surveillait le chaton d’un regarde à la fois doux et dur. Je rigolais intérieurement. Il allait faire un apprenti bien curieux et difficile plus tard. Mais il avait encore des lunes à passer et de la force à acquérir avant d’y songer.

« Ça mon petit, ce sont des souvenirs du passés. Des cicatrices qui me rappellent que j’ai vécu, que j’ai grandi, qui ont fait de moi qui je suis aujourd’hui.
La première, je l’ai eu dès la naissance. Ma mère Fleur d’Hiver avait donné naissance à trois chatons robustes et vigoureux. Mes deux sœurs et moi étions venus au monde un matin de printemps encore frais. Ma queue s’était cassée à la mise-bas. Je ne me souviens même plus si j’ai ressenti la moindre douleur. Cela n’avait pas inquiété mes parents, ni la guérisseuse présente. Ça devait arriver à plus d’un. »

Les yeux tout ébahis, je sentais le poids de sa curiosité descendre petit à petit. J’avais l’impression de raconter une histoire merveilleuse de combat entre les clans, alors que mon histoire ne sortait pas de l’ordinaire d’un chat comme un autre.

« La deuxième, j’étais encore chaton. Borné, aventureux. Je ne voulais pas rester dans la pouponnière à ne rien faire alors que mes amis d’enfance avaient déjà quitté le nid pour rejoindre le groupe des apprentis.
« Même pas cap d’aller à la rivière et de revenir sans que maman te voit ! »
J’avais une sœur, comment dire… très rebelle et ayant l’esprit d’une vraie meneuse. Ni une, ni deux, je pris mes pattes à mon cou pour échapper à la surveillance des reines du clan. Je savais exactement où se trouvait la rivière. J’avais eu le droit de sortir et d’aller y jeter un œil un jour. Quelques longues foulées et j’y étais. J’en profitais pour me désaltérer, mais le sol était glissant en ce lendemain d’orage. Perdre l’équilibre, tomber, ne pas encore savoir nager. Et soudain, des crocs qui se referment sur ma queue et un chat qui me hisse sur la berge. La douleur que je ressentais, me fit bien comprendre qu’elle s’était de nouveau cassée. Tousser, crachoter, sentir ce regard colérique sur ma nuque. Ma mère m’avait vu m’enfuir tel un mulot en danger et m’avait suivi. Remontrances, punitions et tout ce qui suit, je pense que tu vois de quoi je parle. »

Le chaton hocha la tête avec de grands yeux.

« Maman me dit souvent qu’il faut écouter, et ne pas partir seul… Je savais pas que tout seul c’était si dangereux. »

A cet âge, on ne sait pas grand-chose de la vie. D’une patte je lui ébouriffai le pelage entre les deux oreilles. L’heure était venue pour moi d’aller chasser. Je devais subvenir aux besoins de mon clan avant tout.

« Mais hé, tu vas où ?? La troisième tu m’as pas raconté !! »

Souriant et compatissant, je me retournais pour le fixer de mes yeux saphirs.

« Parce que la troisième est mon secret. Nul être ne sait comment je me suis faite cette fracture, et nul ne devra le savoir. »

Foulées après foulées, je sortis du camp laissant la boule rousse s’imaginer ce qui se cachait derrière cette fracture dont j’étais le seul à connaître l’histoire.

Prénom (Facultatif) : Cindy
Âge (Facultatif) : 20 piges mesdames, messieurs
Puf : Pillon / Pillonchou
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