Nom de Chaton : Patte Rousse.
Nom d'Apprenti : Nuage Roux.
Nom de Guerrier : Pelage Roux.
Nom de Chef : ~
Sexe : ♂
Âge (en Lunes) : 31 lunes.
Clan : Tonnerre.
Grade : Lieutenant.
Origines : Tonnerre.
Race (Facultatif) : Gouttière.
Famille (Facultatif) : Mère ~ Plume Sombre. Père ~ Fourrure Sauvage. Frère ~ Rivière Tigrée.

Physique (minimum 7 lignes) :

Une silhouette qui par-là vagabonde. Elle marche lentement, voulant atteindre un but. Mais dans l’ardeur de la nuit, impossible de la discerner. Pourtant, en la suivant de loin, en la voyant percer dans ce tunnel sombre, on peut entrevoir le bout de cette queue, qui, frôlant le bord des murs, semble indiquée que ses sens sont en éveil. La pénombre empêche notre vue d’être à son paroxysme, cependant, affirmer que l’objet de son équilibre était fin et jonché de poils légèrement mi-longs n’était pas infaisable. Notre chemin continu, et de par la lumière perçant les ténèbres de la cavité, nous pouvons apercevoir d’ores et déjà l’arrière train de ce qui semble être un félin. Chétif. Petit. Oui, des pattes, pas vraiment grandes. Mais contre toute attente, elles paraissent devant nos yeux, étant structurées et musclées, comme pour nous dire : « Je suis peut-être petit, mais je n’en demeure pas moins robuste. ». Nous avançons, encore. Le soleil devait être bien haut pour éclairer ainsi ce tunnel étroit que nous empruntons. Le dos effilé de l’animal commence à briller face aux rayons de l’astre. Mais d’un roux terni, il ne semble pas vouloir s’enflammer. On observe les quelques striures brunes de son pelage, mais là encore, cela ne veut pas réchauffer nos cœurs. Nous arrivons afin dehors, éblouis et aveuglés. Le félin qui n’était autre qu’un chat, ce retourne vers nous et plonge son regard ambré dans le nôtre. Il nous fixe encore et encore. Que cherche-t-il, à scruter notre visage comme cel a ? N’a-t-il pas peur ? Il est vrai que nous ne faisons qu’admirer sa tête rousse et chétive. Pourtant, bien qu’en plein jour son pelage paraisse plus clair, il reste l’ombre d’un guerrier flamboyant. Curieux de savoir ce que nous faisons, il s’assoit et attend. Son expression ne reflétait pas qu’une pointe de curiosité, mais aussi une pointe d’anxiété. Nous profitons donc de cette occasion pour décrire son torse sans rayures, qui s’approche plus du beige que du brun. L’endroit où son cœur bat était unis, doux et soyeux, comme pour affirmer qu’il était protégé du monde extérieur. Un bruit attira l’attention de ses oreilles, qui allaient en toute élégance et harmonie avec le reste de son corps. Son corps, tel qu’il est, est plutôt taillé pour le combat que pour la chasse. Bien qu’on ne lui souhaite pas de se battre contre un autre guerrier. En effet, le fait qu’il ne possède pas de longueur lui retire cette faculté de grands pas silencieux et d’équilibre. Mais bon, il n’en reste pas moins un chat débrouillard, et on ne peut pas dire qu’il ne sache pas chasser. Oh, et c’est là que nous voyons pour la première fois ses pattes avants, qui, comme les autres, ne sont pas bien grandes. Solides. Fortes. Efficaces. Voilà ce qui les qualifiaient au mieux. Dans l’ensemble, il est ce qu’on pourrait appeler : « le parfait inconnu qui ne parle pas avec son corps ». Qu’est-ce que ça veut dire ? Simplement que son physique, ce qu’il est à l’extérieur, nous fait pencher sur ce qu’il peut bien être à l’intérieur.

C’était lui, en surface, c’était ce à quoi il ressemblait. Pelage Roux n’est qu’en apparence un petit chat avec une tête de jeune novice, pourtant il impose sa présence. Comme quoi, il est toujours recommandé de ne pas se fier aux dites « apparences ». Qu’il est ses babines roses retroussées ou non, que ses griffes fines mais solides soient sorties ou fermées, qu’importe ? Qu’il miaule avec force ou qu’il se taise, que ses pattes vous attrapent ou qu’elles vous laissent filer, cela est-il si important ? Il reste le guerrier qu’il est et poursuit son chemin malgré les préjugés de certains. A vous maintenant de savoir si vous voulez le suivre plus loin, en dehors de ce tunnel si sombre, et si vous réussirez à supporter le tout de sa personne.



Caractère (minimum 7 lignes) :

Défauts : Fermé – Susceptible – Enigmatique – Rancunier – Obstiné – Impulsif - Inébranlable
Qualités : Patient – Généreux – Consciencieux – Compréhensif – Intuitif - Loyal


Il observe. Longuement il attend notre réaction. Mais ne nous bougeons pas, nous sommes fixés en un point. Le vent ainsi se lève, et les bruits de la forêt s’éveillent. Le guerrier frémit. Il semble vouloir nous indiquer le chemin, nous dire de le suivre, ou plutôt, nous demander si nous arriverons à la suivre. Lentement, il se met debout et tourne le dos. Il se met à courir, il devient difficile de le suivre dans ces feuillages. Nous ne prenons des branches dans la tête et nous finissons par trébucher sur une racine. Avec difficultés, nous levons les yeux vers le matou, qui s’était visiblement arrêté dans la clairière pour ne regarder, avec ses yeux pétillants, reflétant la limite de la moquerie. De la malice. Soudain, il ouvre la gueule et nous dit dans un souffle quelque chose qui attire de plus en plus notre curiosité : « Suivez-moi, enfin, si seulement vous le pouvez. ». N’a-t-on pas cette petite envie de l’étriper et de lui faire ravaler cet orgueil ? Enfin, si cela encore, pouvait-être appelé de l’orgueil. Il s’amuse avec nous, et, nous marchons parfaitement bien dans sa combine. Et le voilà reparti de plus belle. Dans notre poursuite effrénée, nous commençons à sentir une brise plus fraîche, et le son de l’eau ruisselant parvient à nos oreilles. Nous ralentissons, et observons la surface miroitante du tapis d’argent qui s’étendait devant nous. La queue enroulée autour de ses pattes, le guerrier roux porte également son attention au spectacle s’offrant devant lui. Que pense-t-il en ce moment même ? Il semble tellement perdu dans ses pensées. Cet air indéchiffrable qu’il arbore depuis le début de notre cavale est étrangement inquiétante, elle met mal à l’aise. Mis à part ses yeux qui ont pétillé quelques instants, faisant afficher un sourire, il semble si sérieux en notre présence que s’en est déconcertant. Nous essayons alors de nous approcher, mais le faisant sursauter, nous voilà reparti de plus belle dans une course éreintante. Nous sentons la sueur couler le long de nos joues et la fatigue commence à nous freiner. Pourtant, nous nous trouvons assez vite dans un lieu majestueux entouré de quatre grands chênes. Au pied du rocher, debout et en trottinant, Pelage Roux parle comme pour répondre à la question que nous nous posions en cet instant : « Je n’ai jamais été ambitieux. Malheureusement, si jamais j’advenais à être chef, cela serait difficile pour moi. Les liens que je construis sont bien minces et fragiles. En fait, je crois que j’ai beaucoup de mal à faire confiance… ». Nous le suivons, la course se transformait en pas. Alors comme ça, il fallait arriver à gagner sa confiance. Avait-il été trahi ou quelque chose dans le genre pas le passé ? Seul le temps nous donnerait une réponse. Notre vue se dégage enfin et là nous voyons une sorte de camp, comme on ne l’aurait jamais imaginé. A l’entrée, au centre, dans les tanières, tous s’affairent. « … c’est sûrement pour ça que je me ferme tout de suite lorsque quelque chose me contrarie. » Légèrement susceptible sur les bords hein ? Enfin, on ne peut pas vraiment dire ça. Disons qu’il est sensible à tout ce qui l’entoure, et qu’il n’est pas bien facile de faire passer vos sentiments à travers cette carapace dans laquelle il s’est enveloppé. « Pourtant, j’arrive à lier amusement et sérieux, et détendre l’atmosphère doit être la plus grande de mes qualités, si peu soient-elles. » Il essaye donc de compenser sa nature fermée en paraissant libre, drôle. Mais il faut dire que cela reste assez mystérieux. « Si l’on devait résumer ce que je suis en quelques mots je pense que franc, réservé et libre. C’est un choix. Mais malgré le fait que je manque parfois de tact, je pense que vous aurez remarqué que je suis aussi susceptible et je tiens parfois à me venger si l’on me fait des coups dans le dos. On ne se choisit pas… ». Un chat qui d’extérieur semble bien entouré, mais qui au fond de lui, est solitaire comme jamais. Il avance seul, nous ne le suivons pas, nous le laissons partir et rejoindre son clan. Certes, il ne nous dévoile là pas grand-chose, mais nous spectateurs, nous pensons que cela mérite d’être approfondi. Mais… cela, c’est à vous de le faire entièrement sortir de sa carapace lors des rps.

Histoire (minimum 15 lignes) :


Une brève rétrospective du passé et du présent de Pelage Roux s’impose. Déterminé dans les choix qu’il faisait, il voulait suivre son chemin tranquillement, tel qu’il l’avait toujours imaginé. Cependant, il arrive parfois bien des imprévus qui chamboulent toute une vie.

Remontons assez loin, lorsqu’il n’était encore qu’un chaton. Un chaton qui, comme les autres, aspirait à des activités tout à fait banales. La vie d’un petit est mouvementée par bien des choses. Que dire d’un chat normal ? Il n’y a pas grand-chose en effet. C’est facile de se lier d’amitié quand on est jeune comme ça, mais ces liens deviennent vite faux avec le temps. C’est bien ce moment où l’on fait une confiance aveugle envers quelqu’un qu’on est le plus déçu. Mais il n’est pas inadmissible de pouvoir compter sur une personne, il faut savoir la trouver, tout simplement.

Aux alentours de ses cinq lunes, Patte Rousse commençait déjà s’amuser avec Petit Nénuphar, mais cette fois si, il ne ressentait pas ces arrières pensées négatives et mauvaises. Une bonne camarade de jeu qu’il allait devoir quitter la lune prochaine. Qu’importe, elle le rejoindrait bien vite. Mais il savait bien que c’était une amie qu’il ne pouvait perdre. Cependant, pour le moment, autre chose lui trottait dans la tête. En effet, Patte Rousse aspirait à être apprenti-espion. C’était une sorte de rêve pour lui, et ces histoires de rangs ne l’intéressaient point. Il était prêt. Il en avait parlé à ses parents, au chef. Mais peut-être que leurs faux sourires auraient dû lui mettre la puce à l’oreille ?

C’était un beau jour. Le soleil ne perçait pas beaucoup à travers les nuages, mais l’air était bon et frais. C’était un beau jour pour deux baptêmes. Son frère et lui. Patte Tigrée et Patte Rousse. Fièrement, bombant le torse, les deux jeunes matous écoutaient attentivement. Patte Rousse passait le premier, étant soi-disant l’aîné, c’te bonne blague. Cependant, il aurait sûrement préféré passer en seconde position. Choqué. Hébété. « … tu seras apprenti guerrier sous le nom de Nuage Roux. ». En instant, ce sur quoi tout son monde reposait, venait de s’écrouler. Le « Pourquoi ?! » retentit dans toute la clairière. La réponse qu’il obtint en retour le dégouta. Il déglutit. Son frère, fin et frêle était mieux tailler que lui pour être espion ? Et lui, mieux tailler pour être un guerrier solide ? Foutaises ! Des excuses, simplement des excuses ! Certes Patte Tigrée avait ce désavantage d’être fragile, mais, et alors ?! Il ne comprenait pas, pas du tout. Ses griffes avaient beau être plantées dans le sol, il pouvait feuler, hurler, rien n’y faisait, son sort en était déjà jeté. Alors que son frère, la tête baissée, n’osait pas même le regarder dans les yeux, il se faisait tout petit. Etait-il au courant depuis longtemps de cette machinerie ? Qui était donc l’investigateur de ce plan foireux ? Après avoir guidé son regard flambant de Patte Tigrée au chef, il posa son regard sur ses parents. N’était-ce pas évident ? Bien sûr que non. Enfin, pour leurs enfants si. Ils étaient bien les seuls à connaître le fond mauvais de ces deux usurpateurs. Avec un chef qui marche dans la combine, il n’y a donc rien à craindre. Ces deux-là, quelles que soient leurs motivations, elles étaient noires et sombres. N’étaient-ils donc pas déçus d’avoir des chatons normaux, loin du diabolisme ? Quelle drôle ironie.

C’est par la suite en surprenant une conversation qu’il comprit ce qu’ils voulaient faire d’eux. Nuage Tigré ne serait donc que leur jouet, et Nuage Roux serait celui qui prendrait le pouvoir pour eux, il voyait en lui un chat fort et robuste après tout. C’était un peu du : pile ou face. N’avaient-ils rien compris à la vie ? Avec leurs plans douteux, comment pouvaient-ils seulement espérer vivre une vie ? Ils s’étaient bien trouvés. Mais leur relation enfant/parents c’était bien dégradé suite à cette histoire. Même son frère n’était qu’un vague souvenir.

Quatre lunes plus tard, vint là une douce fin pour son histoire. Le jour du baptême de Petit Nénuphar. Enfin quelque chose de bien hein. Eh ben non. Elle ne lui en avait pas parlé, il ne savait donc pas. Il ne savait pas qu’elle voulait suivre la voie de guérisseuse. Un regard triste, oui, c’était une journée bien triste.

Prénom (Facultatif) : Valentine.
Âge (Facultatif) : 16 ans.
Puf : Drizzle.
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