Nom de Chaton : Requiem, puis Petit Requiem
Nom d'Apprenti : Nuage du Requiem
Nom de Guerrier : Requiem des Lamentations
Nom de Chef : Etoile du Requiem
Sexe : Femelle
Âge (en Lunes) : 15 lunes
Clan : Rivière
Grade : Espionne
Origines : Solitaires
Race (Facultatif) : European Shorthair
Famille (Facultatif) :Soeur : Fleur des Légendes (future pré-crée)

Physique (minimum 7 lignes) :

Requiem des Lamentation est une espionne brune, rayé de bien plus foncé. Les rayures s’éteignent toutes sur ses deux flancs, et le brun s'éclaircie nettement à l'approche de son ventre, mais quelques taches foncées persistent sur ce dernier. Ses pattes sont quant-à-elles brunes également, mais leur bout est marqué par une tache blanche, qui part des griffes pour s'éteindre quelques centimètres plus haut. Requiem' est haute-sur-pattes. L'espionne à une queue plutôt longue, qui prend exactement la même texture et les mêmes couleurs, c'est à dire brun rayé. Son visage est triangulaire, mais arrondit sur ses bords. Ses yeux sont d'un vert pénétrant, émeraude. Elles possède bel et bien des moustaches, mais ces dernières sont translucides, et tellement courtes qu'il devient difficile de les voir. Elle possède un nez beige foncé, et des oreilles au bout légèrement arrondis et longue. Requiem possède une agilité et une vivacité hors du commun qui compense son manque de force.

Caractère (minimum 7 lignes) :

On peut être beau, fait de mille couleurs, uni ou laid, mais une seule chose sait nous différencier de l'ordinaire : le caractère. Chacun à le sien, et il existe en ce monde mille et uns adjectifs pour le décrire. Chaque être est unique en son genre, parce qu'il possède une personnalité qu'il lui est propre. Certain aveugle voient clairs de l'intérieur, et d'autres ayant deux yeux extérieurs sont aveugles de l'intérieur. Au fond, la beauté est un dérivé de la laideur pour les plus stupides. Requiem des Lamentations est un être impartial, qui se contrefiche des guerres claniques. Dès qu'une dispute éclate entre deux amis, elle s'éloigne bien rapidement et ce, jusqu'à la fin du conflit. La traîtrise est pour elle est la pire violation au code du guerrier, et mérite le pire des châtiment : la mort. Elle serait capable de pister un traître rien que pour lui faire payer. Malgré toutes ses qualités et amis, elle garde toujours un petit air triste. Son passé est resté coincé dans sa gorge, même si elle a put refermer la plaie à temps. Requiem songe toujours à sa grande sœur, Fleur, même si elle sait que le maigre espoir de la retrouver s'estompera avec le temps. Mais à jamais, elle garde un sourire unique, et se fait régulièrement surnommée Requiem, car ce sont les seuls souvenirs de sa mère. Le sourire d'une antique promesse, Requiem d'un nom d'enfance.

Histoire (minimum 15 lignes) :

J'ai toujours cru que sourire me permettrais l'impossible. J'ai pensé qu'en souriant de tous mes éclats, je deviendrais insaisissable par la mort. Que je mangerais à ma fin, que je serais invincible. Je le crois toujours. J'ai vécu des épreuves. Des épreuves inimaginables, qui paraissent simple grain de poussière pour les autres. De petites étapes de la vie, dit-on. Peut-être suis-je en paix maintenant ? J'en doute. Je doute, et pourtant, à chaque chute, je me relève, et je ris. Je ris pour échapper aux pleurs, je ris à m'en faire mal à la mâchoire pour échapper au malheur. Sourire toujours et encore, c'est un secret bien précieux. C'est ma mère qui me l'a dit. Ma mère ne ment jamais.

***

Allongée sur le ventre, Requiem entendait ses parents discuter. Ils parlaient du ruisseau qui longeait notre territoire. Ils disaient que bientôt, ils n'auraient plus d'eau, parce qu'à cause des jeunes bipèdes et leur barrage qui ne vaut pas une queue de souris, le niveau baissait. C'était sûr, la mauvaise saison ne les épargnera pas. Haute comme une demi-queue de renard, Requiem sentait déjà la bise fraîche de l'hiver. Les feuilles des arbres semblaient tomber du ciel. La jeune chatonne n'avait jamais vu de neige, ni même encore de blizzard. Elle était impatiente, impatiente de tout connaître, même des choses qu'il ne valait mieux pas savoir. Elle était l'ignorance même, à vraie dire. Le reflet du miroir.

Quelques lunes plus tard, elle put enfin observer quelques flocons, qui tombaient à rythme régulier, quoiqu'un peu lentement à son goût. Émerveillée, elle sautait par-ci par-là, tentant d'attraper toute la neige qui s'affichait dans son champs de vision. Peu à peu, sa mère s'approchait d'elle, tentant de la tirer de son jeu enfantin pour lui parler. Devant son air sérieux, mais mélancolique, Requiem la suivi. Toutes deux s'éloignèrent, et marchèrent, marchèrent pendant un temps qui lui sembla infini. Pendant ce temps, la neige continuait de recouvrir tout sur son passage. La chatonne ne vit bientôt plus les feuilles mortes que l'Automne avait laissé derrière lui. Elle devint de plus en plus inquiète, puis finit par demander :

- Maman, où allons-nous ?

- Je ne sais pas, ma chérie. Le plus loin possible de ces terres. N'ai plus peur maintenant. La peur n'est que la face cachée du courage. Il suffit de retourner la feuille, et tu verras, elle disparaîtra. Les saisons disparaissent aussi. Le soleil également. Le monde tournera toujours ainsi.

Requiem ravala sa salive. Ce n'était pas dans les habitudes de sa mère, du lui parler ainsi. Mais, conforme à ses paroles, refusant de se laisse emporter par ses craintes et ne voulant pas faire de la peine à Solstice (sa mère), elle soupira et referma sa peur, ne laissant sur ses épaules que le fardeau du silence. Ses coussinets commençaient à se craqueler, et le neige froide s'engouffrait au travers les plaies. Requiem voulut hurler de douleur, mais une parole lui revint à l'esprit : retourne la feuille... Retourner la feuille. Mais oui ! Les rainures d'une feuille se craquellent aussi au contact du gèle, mais pourtant, l'élément tout entier ne se déchire pas pour autant. Il fallait qu'elle résiste.

Les crocs serrés, elle poursuivait sa route auprès de Solstice. Il lui vint à l'esprit qu'il existait un mot, un seul, qui correspondait au temps qui s'est déroulé depuis son départ : éternité. Enfin, mère et fille s'arrêtèrent enfin. Devant elles se dressait un lac immense, dont les reflets vermillon du soleil tombant révélaient sa pureté. Des petits éclats luminescents volaient en rasant l'eau, et dès qu'ils la pénétraient, une onde s'éparpillait dans ce lac. Requiem n'avait jamais vu de chose aussi belle, aussi somptueuse. Un moment, elle voulut se jeter dedans, emportée par la beauté féerique du lieu. Mais très vite, sa raison la rattrapa. Elle observa Solstice, bouche bée.

- Tu m'as emmenée ici pour me montrer ce merveilleux lac ? C'est quoi ces petites choses qui brillent ? Ou est papa ? Dis-moi, maman !

- C'est ici que le soleil, chaque jour, tombe. Mais par-delà les montagnes que tu vois en face, il y a quelque chose d'encore plus beau que ce lac et ses lucioles -les petites choses qui brillent. Il y a la mer. La mer s'étend, s'étend, au-delà de tout ce que tu peux imaginer. A l'infini, dit-on. Je n'y suis jamais allée, mais sache que toutes les mères qu'il y a eu dans cette famille, sont allées voir la mer. C'est pour ça que je vais m'y rendre.

- Et moi ? Et papa ? Tu vas faire quoi de nous ?

Plus que triste, la jeune féline était surtout en colère, et très affligée que la mère qu'elle aimait de tout son cœur partait. Mais, avant qu'elle n'ai pu prononcer quoi que ce soit d'autre, elle remarqua que des larmes perlaient les yeux de Solstice. Ces gouttes d'eau glissèrent lentement sur sa fourrure, et humidifièrent un peu plus les rives du lac. Enfin, elle murmura, la voix étranglée par les sanglots :

- Tu sais, tu as une sœur. Elle était née six lunes avant toi. Elle s’appelait Fleur. A ses sept lunes, je l'ai emmené, au bord de ce lac, comme toi. J'étais accompagnée de ma mère. Puis, comme toi en ce moment même, elle m'a posée pleins de questions, quelques-unes insensées, quelques-autres intelligentes. A cette époque, elle était pleine de joie, de rêve. Elle vivait dans sa bulle, son petit rêve à elle. Il était dans de percer cette bulle. Je l'ai libéré de mon emprise, je l'ai libéré de tous ses fardeaux, et je n'en ai laissé qu'un seul sur ses épaules : la liberté. Elle a pleuré, un bon bout de temps je crois. Puis elle est partie, seule, de la même façon qu'elle était venue avec nous sur le rivage de l'eau. Ma mère m'avait murmuré qu'elle devait faire le long voyage jusqu'à la mer. Alors elle est partie, et j'ai pleuré, moi aussi. Elle est partie, et n'est jamais revenue, comme aucun membre de ma famille n'est revenu de son voyage vers l'Océan. Part, Requiem. Part hors de vue des montagnes. Part où nul ne viendras te faire du mal. Mais je vais te dire quelque chose, avant cela. Après ça, ton cœur va être déchiré. La fissure commence en ce moment même à creuser, j'en suis certaine. Alors comprend que l'ombre peut s'étendre, mais comme toutes flammes, elle peut s'éteindre. N'oublie jamais, que l'eau éteint le feu, que la lumière chasse l'ombre. Sourit. Sourit même quand tu es malheureuse. Sourit même si cela te coûte. C'est comme ça que tu ne seras pas consumée par les ténèbres. C'est comme ça que ta sœur en est une rescapée. Parce qu’elle sourit, en ce moment même j'en suis sûr. Et sache que ton père survivre, lui. Et fondra une nouvelle famille, pour qu'un jour, une jeune mère solitaire atteigne la mer. A partir de maintenant, tu es libre d'être cette future mère. Ce n'est qu'un au revoir, Requiem. Qu'un au revoir...

Requiem trembla. Malgré elle, elle savait que Solstice le faisait pour son bien. Que sa mère l'aimait, de tout son cœur. Puis elle s'abandonna au sol, tandis que Solstice continuait sa route vers l'Océan. Sa fille songea à plonger dans le lac, pour se noyer. Autant mourir entouré de merveilles que de mourir seule dans son coin. Mais une parole la retint : tu as une sœur, Fleur. Alors, en dépit de sa douleur, elle chassa ses larmes, et esquissa un sourire d'au-revoir. Parce que ce n'était qu'un au-revoir.

***

Requiem erra longtemps. Elle fut la victime de tout temps. Elle fut frappée par ce blizzard qui autrefois lui était inconnue, balayée par le vent du nord gelé, chassé par milles orages tonnant. Puis, épuisée, la faim au ventre, elle avait fini par s'évanouir, là. Sous le soleil de printemps qui pointait ses rayons, illuminant la clairière sur laquelle elle-même s'était accordée l'asile. Elle s'endormit sous la douce chaleur paisible. Elle revoyait encore le visage de sa mère, souriante. La jeune chatte se demanda si Solstice avait atteint la mer. Son abandon était gravé dans son cœur. Même si la plaie s'était refermée, Elle n'accordait pas pour autant son pardon. Ah ! Comme elle regrettait cette époque, où elle n'était qu'un petit chaton, chérie par une mère et un père ! Mais le passé s'envolait sans jamais revenir.

Maintenant qu'elle était livrée à elle-même, elle se sentait perdue. L'espoir de revoir sa sœur se réduisait au fil du temps, ne serait-ce que la reconnaître lorsque Requiem la verra. Ses sommeils furent agités. Elle revoyait Solstice à chaque fois, mais dès qu'elle voulait l'approcher, son visage s'éloignait, puis s'estompait pour former un intense brouillard, dans lequel elle criait dans un désarroi sans limite : Maman, où vas-tu ? Attends moi !. Mais son cri se perdait dans les ténèbres. Elle se réveilla en sursaut, et c'est là qu'elle fit une rencontre qu changea à tout jamais sa vie. Un félin noir comme une nuit sans lune se tenait devant elle. Ce dernier ne semblait pas très heureux de la voir. Il lui parla de territoires, de frontières et de toutes genres de choses qui correspondait au clan. Après de longues heures, Requiem décida de rejoindre le Clan de la Rivière, parce qu'elle savait, au fond de son cœur, que c'était la seule chose qui la rendrait heureuse, d'avoir des amis. Cet instant restera gravé à tout jamais dans sa vie :

Sous le soleil qui apparaissait derrière les nuages, Requiem était allongée. Son sommeil était troublé par un cauchemars, toujours le même, comme un incessant tourment. Elle se réveilla en sursaut, les gouttes de sueur perlant sous sa fourrure. Un chat ébène se tenait devant elle, un air mécontent dans ses yeux bleus glacés. Il murmura, les crocs à découvert :

- Qui es-tu, inconnue ? Que fais-tu sur les terres du clan de la Rivière ? Je suis Pelage d’Ébène, un guerrier.

Déconcertée, Requiem murmura :

Je m'appelle Requiem. Je.. Je suis désolée si j'ai pénétré dans votre territoire... Qu'est-ce que le clan de la Rivière ?

Un des quatre clans qui habite les alentours. Tu ne le savais pas ? Bon, alors si ce n'est qu'une erreur, je pense que je peux te laisser partir.

Sans prononcer plus un mot, la solitaire s'éloigna d'un bon rapide et agile, se faufilant entre roches et buissons, avant qu'un cri la rappela :

- Attends ! Reviens, je pense pouvoir faire quelque chose de toi ! Ca pourrait intéresser mon chef !

Curieuse, la jeune chatte fis demi-tour, avant de s'arrêter, méfiante. Qui savait si Pelage d’Ébène n'allait pas l'attirer dans un piège ? Chassant ses pensées, elle décida tout de même d'écouter ce qu'il avait à dire. Si cela mettait terme à sa solitude et à son errance, elle ne cracherais pas dessus. Elle se rapprocha en trottinant, mais tout de même à bonne distance. La voyant revenir, le chat noir lui dit :

- Mon clan, celui de la Rivière comme je te l'ai dit recherche un espion. Ce sont des chats vifs et discrets, qui servent de messagers, d'éclaireurs, ou d'espions dans les autres clans, comme leur nom l'indique. Tu sembles remplir les conditions idéales, ça te dirait de venir avec moi ?

Le cœur de Requiem fit un bond dans sa poitrine. Si Pelage d’Ébène appartenait à un "clan", qu'il avait un chef et qu'il recherchait des félins pour s'incruster un peu partout, c'est qu'il n'était pas seul. Intéressée, elle lui posa plein d'autre question, notament une confirmation qu'un clan était une union de chats.

- Donc, si j'ai bien compris, dans un clan, il y a les chatons, les apprentis, les reines, les guerriers, les espions, un lieutenant et un chef en plus d'un guérisseur et parfois son apprenti ?

- Oui, et dans un clan, les chats s'entraident et vivent entre eux. Ils chassent et combattent pour leur clan, et supporte le froid de l'hiver et la chaleur de l'été. Pour devenir un membre de la Rivière, il va falloir que tu t'entraînes pour supporter ces conditions...

C'est ainsi qu'elle devint, en dépit de ses origines, une féline de clan.


Après plusieurs lunes, elle put devenir espionne. Entourée de sa bande d'amis, elle souriait, pour ne plus jamais s'arrêter de rire. Pour tenir une promesse éternelle.

*Note : Pelage d’Ébène n'est joué par personne, ni même un pré-créé, c'était juste qu'il fallait un chat pour mener Requiem aux clans :D

Prénom (Facultatif) :Gaëlle
Âge (Facultatif) : 12 ans
Puf : Falco'
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