Le soleil se levait, de ses rayons, ma fourrure s’illuminait. Du mieux qu'elle pouvait car le noir ne s’illumine pas vraiment en fait. Il faisait encore frisquet, le matin était là. Je frissonnai et essayai d'assembler plusieurs idées dans ma tête. Où étais-je ? Dans la tanière de Menthe Poivrée, on sentait l'odeur de plantes vieilles ou "neuves". cela faisait bizarre de ne plus dormir avec maman. C'était la deuxième nuit que je passai sans sentir sa fourrure contre la mienne. Il fallait me rendre à l'évidence, j'étais apprentie guérisseuse maintenant ! Sauf que je n'arrivai pas, pas encore. Je me revoyais auprès de ma mère.
"Qu'est-ce qu'il y a Trop'z ?
-Comment je vais faire pour dormir sans toi me racontant une histoire ?
-Tu n'auras qu'à penser à celle que je t'ai déjà raconté alors."
C'est ce que j'avais fait, j'avais remis en mode "visionnage" l'histoire dont m'avais parlé maman. J'avais choisis l'histoire du blaireau enrhumé. Une histoire d'un blaireau ... euh qui est enrhumé donc ! Et je m'étais endormie sur les premières phrases. Efficace.

Encore une fois, je regardai la tanière. Elle commençait à s'éclairer et je pouvais bientôt voir le fond. Je voyais des plantes entreposées, bientôt, je connaîtrais leurs noms. J'aimerais déjà tout connaître ! Mais je savais que un jour ne suffirait pas. Je voyais aussi de la mousse, je savais qu'elle servait pour les litières ou pour enlever des tiques aux ancien avec une substance dont je ne me souvenais plus. C'était un peu bizarre d'être apprentie, de n'être plus à la pouponnière.
Je regardai Menthe Poivrée. Elle dormait. Enfin, je pensai. Là, j'étais complètement réveillée et mon petit esprit commençait à s'activer. J'aurais bien joué avec les mousses mais j'étais sure que cette initiative serait mal vue. Je commençai à m'ennuyer. Une nouvelle fois, mon regard s'hasarda vers Menthe Poivrée, finalement, je m'approchai doucement. Je ne voyais que son dos, je ne savais toujours pas si elle formait ou non. Je posa ma patte sur son dos et je secouai un peu en miaulant :

"Menthe Poivrée ! Menthe Poivrée ! On peut commencer l'entrainement ?"

Je ne sais pas si elle dormait mais si c'était le cas, je n'allais pas bien me faire accueillir. Mais des fois, mon impatience prenait trop le dessus. Après quelques secouements, j'arrêtai et m’essayai tranquillement.


Désolée, pas trop d'inspi

Une fois que j'eus fait mon getste, j'eus un instant de remord. Si je la réveillai ... Est-ce qu'elle serait de bonne humeur ? Ou pas ? Je ne la connaissais pas vraiment encore parfaitement et je n'avais nullement envie de me la mettre à dos. Surtout que je savais que l'entrainement d'une apprentie-guérisseuse était très long. Cela me mettait de la fierté au coeur. Maman sera fière de moi. Mais déjà, j'étais sure qu'elle l'était déjà. Mon attention alla sur Menthe Poivrée qui bougea - trembla ? - et se releva un peu groggy. Voilà, j'avais raison, Menthe Poivrée était en train de dormir quand je l'ai secouée. Je baissai la tête en me souvenant ce geste. Menthe Poivrée me dévisagea longuement comme si elle ne me connaissait pas. Ou plutôt pour se demande ce que je faisais là. Son visage s'adoucit finalement et elle déclara :

-Que… Ah, Nuage des Tropiques...

Elle devait être assez fatiguée et je m'en voulus encore plus de la réveiller. J'étais entrain de me mordre la lèvre quand elle reprit en m'étonnant :

-Tu… Tu as bien fait de me réveiller.

Ah bon ? Je peux le faire tous les jours au service, m'dame. Sauf quand j'essaie de rivalise avec une marmotte. Je me souvenais que ma mère me réveillait en se décalant, le contact chaud avec sa fourrure qui disparaît me réveillait directo. Mais maintenant, j'étais une apprentie, plus à la pouponnière ! Je relevai mes yeux bleus vers elle et l'écoutai attentivement :

-Bon, c’est parti alors. *pause* Alors… Pour toi, c’est quoi être guérisseuse ?

Pas tout de suite de pratique ? Dommage ... Mais bon, je devais patienter un peu. Cela faisait pas longtemps quee j'étais apprentie-guérisseuse. J'étais trop pressée. Je réécoutai la phrase dans ma tête. pour moi, c'est quoi d'être guérisseuse ? Je regardai avec hésitation menthe Poivrée et j'annonçai :

-Pour moi, (Je tenais à dire pour moi pour montrer que je n'étais pas forcément vrai) être guérisseur, c'est de ramasser des plantes pour s'occuper des blessés, donc les guérir. (Le premier aspect que j'avais envisagé en la voyant ici.) Et il y a aussi la communication de temps en temps avec le clan des Toi... Etoiles !

Je me remordis la lèvre. Je refaisais cette faute de chaton ! C'est pas possible ! Je me souvenais ... le clan des Toiles comme je le disais avant, et maintenant apparemment. j'en avais entendu parler dors d'un baptême : "Par le pouvoir qui m'est conférer par le clan des Etoiles ...". Bref. Je regardais Menthe Poivrée un peu angoissée. Qu'allait en penser la guérisseuse ? Je n'avais pas l'habitude d'être interrogée comme ça.

Menthe Poivrée passa sa langue râpeuse sur l’une de ses pattes avant et la fit passer sur son visage pour se réveiller un peu. Bien que la manière dont l’avait secouée Nuage des Tropiques avait été plutôt efficace. Elle ouvrit grand les yeux et les posa sur sa jeune apprentie. Sa présence lui faisait tout bizarre : c’était la première fois qu’elle s’apprêtait à fréquenter quelqu’un de manière si durable. Elle qui s’était enfermée dans une solitude quotidienne, l’idée de devoir enseigner tout ce qu’elle savait à la petite chatte pendant la quinzaine de lunes qui suivront l’effrayait un peu, mais elle se promettait de faire de son mieux.
-Pour moi, être guérisseur, c'est de ramasser des plantes pour s'occuper des blessés, donc les guérir. Et il y a aussi la communication de temps en temps avec le clan des Toi... Etoiles !

La guérisseuse plongea son regard jaunâtre dans celui de son apprentie, impassible, aucune émotion au visage. Elle n’avait rien à redire, dans les grandes lignes, c’était ça la tâche de guérisseur. Menthe Poivrée sentit la petite femelle se raidir devant elle, comme angoissée d’avoir répondu à côté. L’adulte tigrée se posa mieux sur ses pattes, se dressa bien haut, plongea ses prunelles dans celle de sa cadette et déclara, pas trop fort pour ne pas réveiller tout le clan :
-Oui, c’est à peu de choses près ça, mais c’est beaucoup plus difficile qu’on ne le croit d’être guérisseur. *pause* Certains diront que c’est un boulot de fainéant et de faible, mais crois-moi, c’est tout le contraire.

Sa queue battit l’air, comme si elle s’était irritée toute seule. Des ptits rigolos comme ceux qu’elle venait de décrire, elle en avait déjà croisés plusieurs, et ça avait le don de la mettre hors d’elle. Elle se calma et continua :
-Le clan doit passer avant tout, même toi-même. C’est d’ailleurs pour ça que tu ne dois prendre de compagnon, ni avoir de chatons, parce que le clan tout entier compte sur toi, tu es capitale à sa survie.

Elle regarda la réaction de son apprentie et se rendit compte de ce qu’elle venait de dire. Un grand sourire aux lèvres, elle continua, le ton un peu plus léger :
-Je ne voulais pas te mettre la pression, désolée. *pause* C’est juste super important que tu comprennes bien l’importance de ta tâche.

Menthe Poivrée me regarda droits dans les yeux comme si elle voulait regarder au plus profond de moi. Plus les secondes passaient et plus je me demandai si j'aurais mieux fait de dire une autre phrase. Il y avait peut-être un truc que j'avais oublié de dire ? Finalement, elle me répondit :

-Oui, c’est à peu de choses près ça, mais c’est beaucoup plus difficile qu’on ne le croit d’être guérisseur. *pause* Certains diront que c’est un boulot de fainéant et de faible, mais crois-moi, c’est tout le contraire.

J'avais déjà vu Menthe Poivrée en "travail", si on peut dire comme ça, et j'avais très bien vu que ce n'était pas du tout un boulot à la légère. Il fallait bien chosir les plantes, les appliquer correctement. Mais c'était ça qui me fascinait, avoir le droit de vie et de mort sur le patient. Dit comme ça, c'était un peu lugubre, mais c'était pourtant une vérité. Quand Menthe Poivrée avait un chat à soigner, c'était comme si elle lui redonnait une nouvelle vie. Je me demandai aussi si elle avait déjà échoué pour guérir un chat. Mettre tous ces efforts, et puis, plus rien. Quand on dveenait guérisseur, il fallait donc peut-être en assumer les conséquences un jour. La mort. Mais on donnait aussi la vie. C'était Menthe Poivrée qui s'occupait des naissances dans le camp. C'était surement Menthe Poivrée qui m'avait donné naissance. Est-ce qu'elle aurait cru que je deviendrais son apprentie une fois mes 6 lunes passées ? En tout cas, ce n'était pas moi qui allait dire qu'être guérisseur, c'était pour les faibles et les flemmards. Moi, je trouvai ça très important. Un peu comme être qui personne qui a le pouvoir sur la vie et sur la mort. Ce n'était pas rien tout de même !

-Le clan doit passer avant tout, même toi-même. C’est d’ailleurs pour ça que tu ne dois prendre de compagnon, ni avoir de chatons, parce que le clan tout entier compte sur toi, tu es capitale à sa survie.

C'était bien se que je disais. Droit de vie et de mort est égal à "Capitale à sa survie". Maintenant, je trépignai l'impatience. Le blabla et moi, ça faisait deux. Je voulais commencer à apprendre le nom des pantes, où les trouver, à savoir à quoi elle servent. Des trucs supers comme ça ! J'avais vraiment hate de soigner un chat pour la première fois. Mais je ne pouvais pas demander à quelqu'un de se blesser rien que pour me satisfaire ...

-Je ne voulais pas te mettre la pression, désolée. *pause* C’est juste super important que tu comprennes bien l’importance de ta tâche.

En fait, ça ne m'avait pas vraiment gênée. Plus précisément, j'avais passée l'épisode "pas de chatons, pas de compagnons". J'avais encore 6 lunes, quoi ! Je n'allais pas me demander si je voulais avoir un chaton plus tard. Je savais que plus tard, je regretterai peut-être cette décision mais là, j'étais motivée à bloc pour devenir une grande guérisseuse. Je souris à Menthe Poivrée et m'exclamai :

-Je sais, et je ferai le meilleur de moi-même ! Tu seras fière de moi !

Je tournai le regard vers l'intérieur de la tanière où il y avait des tonnes de plantes, surtout de couleur verte. Je m'approchai de ce tas et posa la patte sur un de ces remèdes :

-C'est quoi ça ? Ça sert quoi ?

Dans mon esprit, des pattes au cerveau, je voulais commencer à apprendre.

J

e regardai la plante que j'avais prise dans ma patte avec une étincelle de curiosité dans mon regard. La ledite plante semblait avoir des éclats verts, ce qui était normal pour la plupart des plantes. Menthe Poivrée s'approcha de moi et me fit reculer de la plante que je lachai là où je l'avais prise J'attendis patiemment que Menthe Poivrée m'explque :

-De la menthe aquatique, c’est pour soigner certaines infections. Ça sent bon, hein? C’est comme ça qu’on la reconnaît, à côté des cours d’eau.

Je souris en essayant de renifler la plante. Menthe. Mode enregistration on. C'était vrai que ça dégageait un délicieux e doux parfum. Mais cette fois, je ne m'approchai pas de la plante ensuite. Menthe Poivrée déclara :

-Bon, là les feuilles n’étaient pas rangées, mais ici, chaque chose est à sa place.

Ah c'était vrai. Ranger? Je n'avais jamais été très forte pour trier les choses. Encore un truc que j'allais devoir apprendre. Mais j'étais là pour ça, non ? Apprendre. Finalement, ma mentor me montra un petit endroit coloré par plusieurs plantes.

-Alors là ce sont les plantes qu’on utilise très souvent, voir tous les jours : coussinets fendus, maux bénins, petites blessures, ou alors tout ce que tu as besoin pour les reines, chatons ou anciens, tu trouveras ça ici. *pause* C’est à portée de patte, c’est plus pratique tu vois ?

Je hochai la tête. En même temps, j'essayai de faire entrer tout ça dedans. En tout cas, j'étais sur que je prendrai le plus souvent cette partie là pour guérir. C'était pratique, en effet. Menthe Poivrée me montra un autre endroit :

-Là-dedans, ce sont tous les remèdes pour les maux –vert, blanc, et noir, mais je t’expliquerai ça plus tard. On n’en a pas besoin tout le temps, mais quand la mauvaise saison arrive, il faut être sûres d’avoir ce qu’il faut. C’est pour ça qu’elles sont bien à l’abri, pour ne pas qu’elles s’abîment : elles sont capitales.

J'entendais pleins de mots inconnus : oui, j'avais envie de tout connaître. De tout savoir. La mauvaise saison arrivait tout de même. Il commençait à faire froid et les feuilles des arbres rougissaient. Mais vu le mot "capital" impliquait du danger, je préférais que cette maladie n'advienne pas au clan.

-Les litières pour les blessés ou les malades, là-bas c’est plus pour les blessures plus graves ou pour les maux plus particuliers comme les maux de tête, de dents ou de circulation sanguine par exemple. Tu as aussi pour ressouder les os cassés ou pour les mises bas des reines.

Cette fois, je connaissais les mots. Mais c'était pas vraiment rassurant. Os cassés, ... Okay, tout va bien. Mais si c'était elle qui était malade, comment ferait-elle ? Finalement Menthe Poivrée se retourna vers moi et me demanda :

-Ne t’en fais pas, avec le temps tu sauras précisément où est chaque feuille ! *rire* Sinon… Tu as une question, Tropiques ?

Je souris. Cela prendrait certainement du temps. Je la regardai. Le métier de guérisseur était vraiment fascinant et compliqué. Mais je n'avais pas peur de la difficulté. Je répondis :

"Non, tout est super clair ! Tu m'apprends à utiliser la menthe ? Ça à l'air d'être une plante fantastique vu que tu l'as dans ton nom !"

Je la regardai en souriant. Je me déplaçai rapidemment vers l'endroit où était la menthe.

Menthe Poivrée commencer vraiment à s’attacher à sa jeune élève. Elle semblait si fascinée, si gentille, si mignonne. Elle avait la soif d’apprendre, la guérisseuse pouvait le lire dans ses yeux. Presque immédiatement, la petite chatte répondit :
Non, tout est super clair ! Tu m'apprends à utiliser la menthe ? Ça à l'air d'être une plante fantastique vu que tu l'as dans ton nom !

Un ronronnement gigantesque retentit dans la gorge de la femelle et si une épaisse couche de poils tigrés ne recouvrait pas son visage, on l’aurait certainement vue rougir. La guérisseuse posa le bout de sa queue sur la truffe de l’apprentie et répondit :
-Haha, ne sois pas si impatiente, tu auras bien assez de choses à faire et très vite, ne t’en fais pas !

Menthe Poivrée se réinstalla devant Nuage des Tropiques et réfléchit. Jusqu’ici, la guérisseuse n’avait pas encore réellement constaté à quel point son élève voulait apprendre et tout savoir. Maintenant, elle était un peu nerveuse, ne sachant pas trop que faire. Lui apprendre à utiliser la menthe ? Ça n’aurait pas vraiment de sens, de lui apprendre ça, comme ça, sans raison apparente. Une bourrasque qui s’infiltra dans l’antre lui rappela que l’hiver, la mauvaise saison, le froid et les maladies arrivaient à grands pas. Elle devrait peut-être commencer par ça : les plantes qui soignent les maux qui ne tarderont sûrement pas à arriver.
Mais d’un autre côté, elle devait aussi apprendre à reconnaître les plantes qui étaient utilisées le plus souvent –le tas qui se trouvait juste près de l’entrée, « à portée de pattes ». Oui, c’était le plus important. Menthe Poivrée tourna son regard jaune-vert vers sa cadette. Elle attendait. La guérisseuse sourit. Elle miaula :
-Nan, la menthe ce ne sera pas pour tout de suite. Mais on va commencer la leçon, vu que tu sembles être si pressée !

Elle sourit de plus belle et continua :
-Bon. On va commencer par voir le nécessaire de tous les jours, pour les petits maux, tu vois, ce dont je parlais tout à l’heure ? *pause* Alors, est-ce que tu te rappelles où ça se trouve ?

D’un large mouvement de la queue, elle la balança en direction des différents étalages, en évitant de regarder derrière l’apprentie, où se trouvait la réponse. Elle avait un large sourire au visage, toute excitée, comme si l’excitation de Nuage des Tropiques était contagieuse.

Nuage des Tropiques regardait tout autour elle, elle voulait être tellement sure de tout retenir ! Imaginons, qu'elle devait guérir quelqu'un et qu'elle ne se souvienne pas où était le bon remède ! Ce serait inévitablement une faute gravissime. Il ne fallait pas qu'elle se plante ! Alors quitte à se répéter pleins de fois les paroles de menthe Poivrée, au moins, elle ne se tromperait pas. Enfin, elle l'espérait. Elle traça dans le sol avec une griffe un petit schéma rapidement. Bon, elle ne se souviendrait plus pour la première fois mais elle allait retenir au fil des jours passés ici avec Menthe Poivrée. Plus les secondes passaient, plus elle se rendait compte que être guérisseur était dur et demandait beaucoup de concentration, mais plus les minutes passaient, et plus elle aimait être apprentie-guérisseuse. Un jour, elle pourrait soigner pleins de chats. Elle essaya de retenir les différents endroits, mais c'était un peu dur pour sa petite tête. Alors elle décida de commencer par retenir le premier endroit qu'avait cité Menthe Poivrée, les plantes ou remèdes qu'on utilisait le plus souvent. Et ça avait l'air un peu plus facile à manier, c'était donc là qu'elle irait prendre une feuille, une racine ou une pétale le plus souvent. Donc elle commença à retenir l'endroit. Voilà, c'était fait. Maintenant, elle pouvait continuer à écouter Menthe Poivrée et à continuer d'apprendre les diverses endroits où étaient rangées les plantes plus tard. Elle entendit Menthe Poivrée répondre :

''Haha, ne sois pas si impatiente, tu auras bien assez de choses à faire et très vite, ne t’en fais pas ! ''

Nuage des Tropiques sourit : c'était justement ce qu'elle voulait faire. Apprendre, apprendre, et reapprendre.

'' Nan, la menthe ce ne sera pas pour tout de suite. Mais on va commencer la leçon, vu que tu sembles être si pressée ! ''

Super ! Ça allait à Nuage des Tropiques. Elle allait commencer pour de bon à si long entraînement, mais qui lui serait bien utile plus tard. Elle voulait savoir guérir, aider le clan ainsi. Car il y a plusieurs façons d'aider le clan, mais Nuage des Tropiques préférait aider son clan ainsi. Un jour, elle serait la plus grande guérisseuse que la forêt ait connue. Comme Menthe Poivrée, elle connaîtrait toutes les plantes et touts les remèdes, elle pourrait tout soigner. Elle serait l'apprentie exemplaire pour devenir une guérisseuse acharnée dans sa tache. Mais pour l'instant, il fallait avouer qu'elle n'y connaissait rien. Alors il fallait faire un truc tout simple : apprendre tout ça.

"Bon. On va commencer par voir le nécessaire de tous les jours, pour les petits maux, tu vois, ce dont je parlais tout à l’heure ? *pause* Alors, est-ce que tu te rappelles où ça se trouve ?" 

Nuage des Tropiques se retint d'éclater de joie et réfléchit : voyons, où était le tas ? Bah, en fait, c'était la seule chose qu'elle avait retenue. Elle se souvenait juste de cet endroit, mais cela ne voulait pas dire qu'elle n'apprendrait pas les autre chose ensuite ! Elle se leva doucement et essaya de se rappeler. Lorsqu'elle sentit une odeur douce qu'elle avait déjà perçue avant, elle se dirigea vers elle. Lorsque Menthe Poivrée lui avait tout montré, il y avait une odeur – que Nuage des Tropiques ne connaissait pas – mais qui était assez forte. Elle lança

« Ici ! »

Et, victorieuse, elle montra de sa patte le tas.