Le journal intime de Coeur de Cerise
Cher journal, je vais te raconter le début, du tout début...
Le début du tout début...Cachée sous un arbre, une chatte mis bat. La guérisseuse arriva au galop. Elle déposa des graines au sol, prêt de la tête de la reine.
"Tient, mange ! Ça te soulagera."
La chatte s'approcha et avala les graines avec difficulté. La douleur était si intence qu'elle ne pouvait dire un simple "merci" à la guérrisseuse. Un guerrier accourru les rejoindre.
" Je suis désolée, IL ne viendra pas..."
IL, le père des chatons ne viendra pas voire sa compagne mettre bas, et encore moins voire ses chatons pour les connaitres. IL n'existra pas pour eux...
"Je le savais, j'en étais sûr..." Marmonna la reine avec le peu de force qui lui retsait.
Le matou baissa la tête puis demanda à l'autre chatte :
"Je peux t'aider ? "
"Oui, je viens bien merci. Rapporte moi un baton."
Sans poser de question, le chat partis en checher un. La femelle poussa un cri de douleur. Un petit paquet tomba sur le sol : un chaton ! Avoir enlevé la poche la poche qui le recouvrait, la guérisseuse annonça que c'était une petite femelle.
"Il en reste encore un."
Le mâle réapparu avec une branche. Il la donna à la guérisseuse, qui le prit et s'avança vers la femmelle.
"Mord ça, et dès que tu as une contraction, sert le fort, fort, très fort ! "
La reine le mit dans sa bouche et très vite, se sentis obligée de le mordre le plus fort possible. Le deuxième et dernier paquet tomba.
"C'est terminé...lui murmura d'une voix douce la guérrisseuse, deux femmelles, bravo !"
Effectivement, deux femelles. Après avoir donné le nom de la première chatte, la guérrisseuse demanda :
" Et elle ? " Demanda t'elle en carressant du bout de la queue la toute petite femmelle au pelage noir et blanc.
Alors que la mère des deux chatonnes réfléchissaient au prénom de la dernière née, une pétale rose tomba sur le museau blanc de celle ci. La reine leva la tête. Un cerisier en fleur...
"Nous l'appellerons... Petite Cerise..."
La vie commence déjà pour Petite Cerise : Couchée dans la pouponnière, deux chatons buvaient le lait que leur donnaient leur mère. Petite Cerise, après avoir lapé une bonne gorgée de lait, se précipita vers la sortie de la pouponnière.
-Maman, quand est-ce qu'on sortira de la pouponnière ? Demanda celui-ci.
-Bientôt, bientôt ma chérie.
La petite chatte regarda dehors. Tout lui paressait si vaste, si grand, que l'on pourrait se perdre ! Il y avait tant de chats, tant de rôles, tant de visages ! Comment pouvait-t'on tous les retenir ? Ils étaient tous si grands, si forts. Un jour, je deviendrais comme eux...Se dit t'elle. Elle voulait découvrir ce nouveau monde si vadte qui s'offrait à elle. Ce monde si surprenant, ce monde si intriguant et mystérieu... Mais elle n'avait pas le droit de quitter la pouponnière, sa mère le lui avait ordonné, et les ordres sont les ordres ! Le chaton posa sont regard sur la reine : elle regardait sa soeur, toujours peletonée contre son ventre bien rond et remplis de lait. De l'autre côté de la pouponnière, Fleur de Tournesol, une autre reine au pelage couleur crème s'était endormie, épuisée par les jeux bruyants et répétitifs de ses quatre chatons, Petit Acajou, Patte Blanche, Boule de Soleil et Petite Menthe, deux femelles et deux garçons, l'équilibre parfait ! Eux aussi dormaient. Elle était la seule à ne pas être tombée dans le pays des songes. La chatonne décochant un dernier regard dehors. Bientôt j'irai là bas, bientôt...Puis elle se rua vers sa mère et sa soeur pour rejoindre les reines et les chatons dans le pays des rêves.