Nom de Chaton : Petite Vipérine
Nom d'Apprenti : Nuage de Vipérine
Nom de Guerrier : Fleur de Vipérine
Nom de Chef : Refusera le poste
Sexe : ♀
Âge (en Lunes) : 37 lunes
Clan : Vent
Grade : Reine / Guerrière, parfois nourrice
Origines : Lointaine origine étrangère, mais vient du Vent depuis au moins quatre générations.
Race (Facultatif) : Bâtarde, expression majoritaire de la race Havana
Famille (Facultatif) : Fille de Pluie d’Opale (†) et de Huppe d’Oiseau ( ?)
Sœur de ??? et de ???
Ancienne conquête et veuve de Serres d’Aigle, a eu une liaison avec Cœur d'Ours.
Mère de Nuage de Louve et de Nuage de Feuille (avec Serres d'Aigle), de Petit Typhon et Petit Félin (avec Cœur d'Ours)
Mère adoptive de Petit Sapin, Nuage d'Ange, Patte de Cerisier et Patte Mielleuse
Tante et nourrice de Nuage de Blizzard
Belle-sœur d’Etoile du Griffon

Physique (minimum 7 lignes) :

Vipérine est une chatte plutôt forte et toute en rondeur. Elle n’a jamais eu honte de son ventre rond et accepte très bien son léger embonpoint, même pour une guerrière du Clan du Vent. Elle a malgré tout des pattes longues et fines pour la course.
Sa fourrure est très longue au niveau de la crinière et de la queue, mais relativement discrète sur le reste du corps. Elle arbore une robe rousse, couleur café au lait, nuancée de plus claire autour du cou et sur le vendre. Deux lignes courbes soulignent ses yeux, centrant l’attention sur ses deux grands yeux ambrés. Ses pattes ont un radient de blanc partant de l’extérieur, comme si elle les avaient plongé dans une poudreuse très collante. Au contraire, le bout de sa queue est brun sombre, pommelé. Le dos de ses oreilles est blanc cassé, tandis que les pointes sont brun chocolat.
Sa tête est ronde, dodue, aux joues rebondies. Son nez est tout rose, point médian entre deux couleurs rousses qui se croisent : claires sur les joues, le menton et les babines ; sombre tout le long du museau et sur le front. Ses yeux sont dorée, très doux, sans jamais une once de méchanceté.

Caractère (minimum 7 lignes) :

Qualités ; Rassurante – Délicate – Sereine – Maternelle – Aimante – Flatteuse – Discrète – Mature
Meilleure vertu ; Empathique
Défauts ; Trouillarde – Petite nature – Soumise – Mégère – Excessive – Secrète – Méfiante envers les mâles – Moraliste
Pire vice ; Lâche

Comprenez Vipérine comme une mère et non une guerrière : délicate, sensible, anxieuse par rapport à ses filles. Son rang de reine lui manque beaucoup, elle aurait tout donné pour redevenir la nourrice qu’elle était. Mais le Clan passe avant ses envies et sa famille. Elle a pourtant toutes les qualités d’une reine : maternelle, serviable, pleine de tact. Elle sait s’y prendre avec les petits et peut les canaliser.
Néanmoins, Vipérine est docile envers les autres guerriers et ses supérieurs, elle est même très soumise à ses ainés. Elle ne donne jamais son avis, jamais ses impressions, mais partage souvent ses craintes. Sans cesse anxieuse, à se ronger les griffes pour un incident mineur potentiel, c’est une trouillarde et au cœur du danger, c’est une lâche. Elle n’est pas né avec le courage de son père, ni avec la détermination de sa mère. Son seul but semble être de procréer et de donner la vie, sans plus.
Pourtant, Vipérine n’est pas sotte, elle a des qualités là où peu osent aller chercher. Piètre chasseresse, mauvaise guerrière, elle possède pourtant un odorat très développé. C’est une excellente pisteuse, elle repère des odeurs lointaines même avec un vent défavorable. Et puis... Pour être une mère aimante, il faut savoir quand le petit ne va pas... Ou tout simplement avec une puissante dose d’empathie dans les veines. Vip’ ne manque pas de tact et se montre même parfois flatteuse. Es flatteries peuvent être trop exagérées de temps en temps, une mère se doit d’être bonne comédienne face à ses enfants, mais devant un guerrier, c’est un autre monde.
Aussi, n’espérez pas passer inaperçu devant elle quand vous avez fait une bêtise. Vipérine est moraliste et se montra parfois trop... Maternelle. Elle gonde, tout simplement. Elle fait la morale, avec la voix criarde la plus agaçante au monde. Elle a tendance à faire ressortir son côté de vieille harpie mal lavée quand on s’en prend à ses petits. C’est... Comment dire... Ah oui, une mégère. Ou une hypocrite selon votre degré de politesse.

Histoire (minimum 15 lignes) :

La vipérine... Une plante rare à la floraison capricieuse. Les guérisseurs ne peuvent la conserver plus d’une lune, car ses fleurs se fanent vite et se décomposent en un temps record. Qui sait si la chance, ou ses ancêtres, ont souri à Huppe d’Oiseau, mais il se trouve que cette plante lui sauva la vie.
En cette époque, Pluie d’Opale n’était que l’apprentie-guérisseuse, malgré son nom, quand elle trouva le guerrier, tremblant, prit de convulsion dans l’herbe. Non loin, une vipère s’en retourna dans son trou, blessée à la tête. Huppe d’Oiseau avait été mordu à la cuisse et allait mourir... Par chance, l’apprentie trouva la vipérine, cette plante miracle, et força le mâle à l’avaler. Au départ, rien ne se passa.. mais tout doucement, sa fièvre se calma et sa respiration s’apaisa.
Après quelques jours de convalescence, Huppe d’oiseau allait déjà mieux. Pluie d’opale le veillait, jours et nuits, si bien qu’elle tomba amoureuse du guerrier. Or, de part son rang, il lui était interdit de côtoyer des mâles ou d’avoir des enfants. Son amour pour le chat fut le plus fort et elle accepta de sacrifier son grade. Pluie d’Opale retomba au rang de guerrière quand son protégé fut soigné et put enfin vivre aux côtés de celui qu’elle chérissait désormais plus que tout.

Des saisons passèrent, tandis que les deux tourtereaux vivaient leur passion à fond. Un jour, le ventre de Pluie d’Opale s’arrondit, il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre qu’elle était pleine. Grâce à ses connaissances en médecine, elle put s’entretenir et garder la santé... ce qui attisa la haine de certains vétérans et du guérisseur du Clan. Beaucoup la considérait comme une hérétique et une traitresse. De son côté, Huppe d’oiseau gardait le silence : sa lâcheté l’empêchait d’arguer auprès de son Clan.

De leur union naquirent trois chatons. Deux mâles vigoureux et une petite femelle aux teints de son père. Ce dernier décida de la nommer Petite Vipérine, hommage à la plante qui le sauva et lui permit de rencontrer sa mère.
Mais la santé de Pluie d’opale se dégrada à cause de sa trop grande prise de remède pour calmer ses douleurs et lui donner plus de lait. Le guérisseur la laissa mourir, trop rancunier de l’avoir vu partir pour céder au besoin vulgaire de l’amour. A quatre lunes, les petits étaient orphelins de mère.
Vipérine se remit vite de ce drame, elle était trop jeune et trop naïve pour être percutée par le domaine de la mort.

A ses six lunes, Nuage de Vipérine se détacha complètement du cocon familial. Néanmoins, sa fourrure épaisse la rendait plus lente que ses camarades et sa taille, moins forte. De tous les apprentis, elle était la plus mauvaise. Les plus arrogants la surnommaient « la petite grosse », celle qui ne servait à rien. Même ses frères ne la défendaient pas : ils avaient pris partis à ces jeux. Ils furent d’ailleurs nommés guerriers avant elle.
A 14 lunes et toujours apprentie, un petit prétentieux nommé Nuage Miroitant vint se moquer d’elle, elle l’insultant de « boulette » ou parfois « d’énorme vache ». En voyant ses frères rire, Vipérine étant vit rouge. Elle colla un taquet si puissant au novice que sa mâchoire inférieur entrechoqua la supérieure et lui arracha une prémolaire dans la collision. A la vue du jeune, la gueule en sang, le Clan entier se tut. Vipérine, cette femelle si pure, si délicate, avait fait ça.
Pour la forme, le chef la colla à une demi-lune de nettoyage des litières. Mais Vipérine lut dans le regard de son meneur un respect tout neuf. Elle avait mérité son nom de guerrière.

A la fin de sa punition, elle fut nommée guerrière. Fleur de Vipérine.

Par la suite, Vipérine perdit de son ingéniosité. Elle ne savait pas quoi faire. Lieutenante ou meneuse, il ne fallait pas y penser. Espionne, elle n’en avait pas les qualités. Elle chassait, patrouillait, obéissait simplement aux ordres sans savoir quoi faire de son avenir.
Un jour, elle sympathisa avec une guerrière de quelques lunes son ainée. Une certaine Brise de Glace, avec qui elle devint très bonne amie. Par la suite, elle rencontra la fratrie de son amie, à savoir Aile de Griffon et Serres d’Aigle. Ce dernier montra une attention toute neuve pour la rouquine, lui faisant des avances parfois plutôt osées. Mais Vipérine n’aimait pas l’arrogance de ce mâle, parfois quelque peu violent.

Cependant, à force de refuser les offres de M. Muscles, elle entrait dans un grand cercle vicieux : plus elle disait non, plus il se montrait virulent. Brise de Glace, qui ne semblait pas apprécier son frère, lui dit d’arrêter. Mais Fleur de Vipérine en avait assez de se faire brutaliser. Elle était sûre qu’un jour, Serres d’Aigle se montrerait plus intransigeant et l’attaquerait. Alors elle céda.

Par la suite, Serres d’Aigle se tua au combat, avant de pouvoir rencontrer ses deux filles, Petite Louve et Petite Feuille. Pire, Brise de Glace décéda suite à sa mise bas, laissant derrière elle un petit orphelin, que Fleur de Vipérine prit instantanément sous son aile. La mort du père de ses filles la dérangea malgré tout, elle repensait sans cesse à lui-même si elle ne l’avait jamais aimé.
Ses filles devinrent apprenties, Nuage de Louve choisit même la voie des guérisseurs. Fleur de Vipérine est très fière d’elles, mais elle gardera à jamais le gout amer de la défaite dans sa gueule.

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