Alors que tout commence à changer, tout semble se basculer à nouveau.La chaleur du zénith réchauffe tandis que la froideur du crépuscule nous glace le sang, dans cette contrée lointaine ou de nombreux chats on perdu la vie, je survis tant de bien que de mal, les pattes dans une eau glaciale. Attendant un signal du destin, celui qui pourrai changer ma vie du tout au tout. Le corps contre la terre boueuse, le pelage trempée par les remous de l'eau. Je traine mon regard sur la berge, attendant un mouvement, quelque chose de vivant. Rien, que le néant, la froid, la tristesse et la colère.. Je pense qu personne ne viendra par ce temps brumeux, tous préfèrent rester au camp, avec leur famille, leur amis et pour certain leur amour. Moi je n'ai rien de tout ça, plus de famille, les autre ne me comprenne pas, ou tout simplement ne m'aime pas. Les mâles ne m'atteigne pas. Ils sont comme des cristaux, trop brillant, mais trop insoutenable. Alors je reste seule, dans mon coin rejeté de tous. Tout cela me semble bien diffèrent d’avant quand tout étais si parfait, une vie de famille paisible, des amis sur qui compter. Un amour impossible cependant. La mort tremble de tout ses membres, elle à peur des fou qui hantent ses vision. Oui, un être seul sans personne sur qui compter, notre Chef refuse de me faire prendre un apprenti, tous ceux bien plus jeune que moi en ont eu un ! Jamais eu d'apprenti. Quel honte pour un une chatte de plusieurs lunes déjà. Mon cœur est en lambeau ! Je ne sais plus quoi faire, pourquoi rentrer au Clan ? Même si je disparais les gens s'en ficheraient pas mal ! Ils ne le remarqueraient même pas ! J'en suis sur ! Après tout qui voudrait d'un folle ? La mort ! Le sol est froid et je commence à trembler, je me relève les pattes engourdies comme après un combat. Au loin une forme mouvante, elle semble courir au dessus de la terre comme un fantôme, est-ce la mort qui vient me chercher ?

" Bonjour à toi, Griffe d'Acier."

Je n'arrive pas à être tranquille à ses côtés, je baisse la tête espérant ne pas croiser son regard. Je ne suis plus qu'un poids mort pour tout le monde ! C'est comme si j'étais aveugle, de toute façon se serai bien n'est ce pas ? Personne ne s'occupera de moi ! Si ils pouvaient tous m'évitez la vie serais bien mieux. Non, il m’embête, m’insulte. Je pleure encore plus, mon cœur souffrait tellement, mes yeux me brulaient. Je n'arrive plus trop à respirer. Je m’aplatis sur le sol, croyant pouvoir le faire fuir, me laisser seule. Comme une inconnue sur ses propre terres. Dans ce monde ou colère est reine, je suis là comme fidèle serviteur priant pour qu'elle me libère, mais rien se passe. Je sais pourquoi, je ne le mérite pas. La haine que je ressent envers d'autre guerrier est tel que je pourrai les tuer. Leur briser les côtes, la nuque et encore beaucoup d'autre ! Ils on essayer de faire les malins face à un fou, mais n'importe quoi ! Je rigole de leur malice, criant au désespoir. Ils vont mourir ! Oui la guerrière sans famille ! Oui une guerrière orphelin, avec un cœur de pierre. Un cœur que personne ne peut réparer, il lui en faudrait du temps ! Je me relève interdit, les yeux emplis de rage. Irrité je saute alors de toute mes pauvre forces sur le corps de notre chef. Je mérite de mourir ! Mais je sais qu'elle ne va rien me faire, que faire face à un guerrier très maigre à faire peur, les cotes sortant de sa peau. Des oreilles déchirée ? J’atterris pas loin avec force. Je tombe pas sur mes pattes mais sur mon pauvre ventre. Je lui lance un pauvre regard.