Règne du Cerf & Dernière Danse Qui séduit le mieux ?

Règne du Cerf contemplait, ou plutôt dévisageait, d'un air dégouté la cabane à couper le bois. Cette chose laide avait été construite par les bipèdes, mais aussi à leur image. C'était immense, monstrueux. C'était laid. Comme eux. Le beau mâle ne souhaitait pas entrer là-dedans, bien que l'odeur de sciure de bois l'attirât au plus haut point. D'ailleurs pour rien au monde il n'y serait rentrer, pas même pour la plus jolie femelle de cette terre ! Il ne supportait pas l'atmosphère angoissante qui émanait de ce bâtiment. Il n'aimait pas l'odeur de bipède qui empuantissait cette chose. Tout cela le faisait haïr encore plus les bipèdes. Il les haïssait d'une haine si puissante qu'elle lui faisait mal, elle lui entravait le cœur d'une chaîne si forte qu'il croyait qu'elle allait le briser. Les bipèdes étaient intelligents et mauvais. Ils vivaient pour eux et pour eux seuls. Ils détruisaient leur environnement alors qu'il était aussi leur habitat. Ils étaient bêtes.
Le beau guerrier du Clan du Tonnerre se passa la patte sur l'oreille tout en couvant la grande baraque d'un air songeur. Le monde sans les bipèdes seraient bien plus calme. Alors faudrait-il la peine d'y vivre dans ces cas-là ? Le beau félin n'en avait pas la moindre idée. Tout cela l'ennuyait tellement qu'il bailla bruyamment. Rien ne valait le coup dans ce coin pommé. D'un air contrit Règne du Cerf se releva, se tourna et commença a prendre le chemin du retour de sa démarche de roi. Et il s'arrêta. L'odeur d'un Clan adverse flotta jusqu'à ses narines tandis que la silhouette d'un félin -une femelle a n'en pas douter- s'avançait dans sa direction. Le mâle se lécha les babines, son instinct de dragueur revenant à la vitesse d'un cheval au galop. Cet endroit n'était peut être pas si inintéressant que cela finalement. Et d'un pas encore plus royale qu'avant il se dirigea vers la guerrière.