J'ouvre difficilement les yeux. Je commence à comprendre se qui m'a réveiller. Les autres chatons dorment et leurs ronflements sont forts. Mais ce qui me perturbe le plus, c'est bien l'absence de Petit Félin. Où est-il ? Je me secoue pour chasser le sommeil sur mes paupières et sors dans le camp. Une brise légère ébouriffe mes poils. Je n'ai pas encore fait ma toilette. Mais je n'allais pas la faire à l'intérieur, on y vois rien ! Je l'entame et c'est en relevant le tête que je repère Petit Félin bien au centre de la clairière. Le vent souffle vers moi. Il ne risque pas de me sentir. J'avais appris cette technique par Rayure de Zèbre. J'avance discrètement vers lui, à patte de velours. Je dépose une patte par une patte fini derrière lui dans un éternel silence. Dos à moi, je saute par dessus pour arriver devant lui et le pousse au sol pour venir le plaquer. Je lui souris gentiment. J'avais réussi à le prendre par surprise et il était désormais à terre. Je me sentis fière et ne pu m'empêcher de le montrer :

« Maoow ... criais-je en poussant un miaulement triomphal. Gagné ! »